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Week-end du 16 au 18 Juillet 2021 à Tonnay-Boutonne


Nous profitons de ce petit week-end pour retourner à Tonnay-Boutonne et profitons du soleil qui enfin fait son grand retour pour redécouvrir ce village avec le parcours Terra Aventura.

 

Nous nous garons le long de la Boutonne.






L'histoire de Tonnay-Boutonne et ses seigneurs est étroitement liée à l'une des châtellenies les plus importantes de la région, considérée comme la "première baronnie de Saintonge".

Même si des traces gallo-romaines sont probables, la première trace écrite du not Tonnay-Boutonne

trouve ses origines dans une charte rédigée en latin en l'an 1064 :

Talnacium Super Votanium, c'est en 1243 qu'on trouve le nom de Tonnay-Voultonne

(Voultonne : rivière profonde en Celte). 

Une légende prétend que Ganelon se serait réfugié dans sa forteresse de Tonnay-Boutonne, et que,

assiégé on aurait fait jeter son corps dans le puits du donjon.

En démolissant ce donjon en 1839, des fragments d'armes et un casque furent découverts dans le puits en question...


Mairie de Tonnay-Boutonne

 

En 1789, la « Maison commune » (Mairie et Justice de Paix)

fut installée dans la maison que Pandin, le dernier baron de la commune,

possédait en ville (à l’emplacement du fond de l’actuelle mairie).

Déplacée au presbytère de 1794 à 1795, elle revint à la maison Pandin jusqu’à la construction de l’actuelle mairie en 1865.

Située au cœur du bourg, la mairie est construite

sur les bases d’anciennes halles de marché

(cf. les grandes arcades au rez-de-chaussée).



Monument aux morts près de la Mairie
Monument aux morts près de la Mairie

Porte Saint-Pierre

 

Vestige de son ancienne enceinte fortifiée du Moyen Âge, la ville de Tonnay-Boutonne a conservé cette porte monumentale dont l’origine remonte au XIIème siècle.

 

Les deux tours sont ornées de cordons à damiers et surmontées de mâchicoulis :

elles sont reliées par un arc en ogive.

Cet édifice mesure 10 m de large, 4,50 m de profondeur et 12 m de haut :

les deux tours ont un diamètre de 3,30 m.



Jusqu’au début du 20ème siècle, les gabarres naviguaient sur le plus grand affluent de la Charente,

chargées de victuailles.

Du sel, de la farine, des huîtres, du cognac et des matériaux de construction, comme le bois. 

 

En parlant de construction, savez-vous qu’il y avait des péages sur la Boutonne ?

L’argent généré par ce commerce était perçu par la ville.

Grâce à lui, en 1350, les premières écluses ont pu être édifiées, à l’emplacement du pont actuel.

 

Moins de bruit !

Vous allez effrayer la loutre et le ragondin.

Ces animaux logent sur les berges et sont très peureux.

En vous promenant le long de la Boutonne, vous apercevrez aussi le busard des roseaux

et son amie la gallinule poule d’eau.

Elle aime se cacher derrière les branches tombantes de ces arbres.

Ils sont comme des rideaux de scène…



Fresque murale

 

Elle a été peinte en 2000 par des élèves de l’Atelier Aleph Art’, des habitants et des vacanciers.

Le film qu’elle déroule est le suivant !

 Du temps où Charlemagne régnait sur les Francs, le comte de Ganes était le seigneur de Tonnay-Boutonne.

Celui-ci avait deux enfants : le blond Ganelon et la belle Isèle, vêtue d’un blanc mantel.

Sieur Ganelon aime trop la culture musulmane.

Si bien qu’un jour, il s’invite à une  soirée chez l’émir Abd El Rham, le chef des Sarrasins.

A cette occasion, sa sœur Isèle rencontre Ismaeli, le fils de l’émir,

et en tombe amoureuse !

Peu de temps après, ils décident de se marier en secret !

Cette union, Ganelon en rêvait !

Mais les deux familles s’y opposaient.

Ismaeli fut banni, avec interdiction formelle de revoir Isèle.

Tiraillé entre les liens du sang et les liens du cœur, Ganelon choisit finalement d’aider sa sœur à revoir son amant.

Le soir même, il informe Isèle que son aimé l’attendra aux portes du château…

Cette nuit-là, Isèle reçoit un message:

« Ouvre la poterne dans 5 minutes, j’arrive  » !

Ni une, ni deux, elle se précipite.

Mais son père, le comte de Ganes, sait qu’Ismaeli est en route, car les serviteurs l'ont prévenu...

Le comte de Ganes aperçut une ombre ouvrir la poterne et dégaina immédiatement son épée !

Horreur ! La prenant pour son amant, il asséna un coup mortel à Isèle.

Dans un dernier soupir, la belle maudit ses parents et le village tout entier.

Depuis lors, les veilles de grandes décisions, on dit que le fantôme d’une dame au blanc mantel hante les murs

de Tonnay, avec un doigt sur la bouche pour imposer le silence.



La société Lécuiller

 

est implantée à Tonnay-Boutonne, en Charente-Maritime, au cœur de la Saintonge,

dans une vallée de peupliers bordant les rives pittoresques de la Boutonne en contrebas du bourg.

À l’origine

Au tout début du XXe siècle, il y avait là une scierie :

la rivière charriait le bois dont la production et la transformation constituaient, déjà, l’un des principaux secteurs de l’activité en Poitou-Charentes.

À la fin des années 1930, Raymond Lécuiller reprend la scierie en son nom propre.

En 1960, sous la direction de son fils, l’entreprise se spécialise dans la fabrication de

multiplis moulés de petites dimensions,

destinés à l’industrie du mobilier de bureau et du mobilier collectif et, bientôt, dans le secteur du luxe,

aux grands selliers internationaux.

Vous l’ignorez peut-être, car il est modeste, mais il a été conçu ici les sièges du palais de justice de Bordeaux,

de l’Opéra de Lyon et même de la Maison Blanche à Washington ! 




Cette église est l’ancienne chapelle du château.

Au 16ème siècle, elle est peu à peu abandonnée car la majorité des nobles et

des seigneurs deviennent protestants.

Dans son clocher résonnent aujourd’hui deux cloches,

appelées Marie et Charlotte.



Dimanche matin, toujours avec le soleil nous enfourchons nos vélos et

partons pour une petite balade dans les environs.



La Mairie d'Archingeay
La Mairie d'Archingeay
Église romane Saint-Martin du XIIe siècle.
Église romane Saint-Martin du XIIe siècle.

Lac de l'ancienne carrière du Font de Benon
Lac de l'ancienne carrière du Font de Benon

Ancien lavoir rencontré par hasard en pleine forêt
Ancien lavoir rencontré par hasard en pleine forêt


Et voilà, le week-end se termine ici pour nous, il est temps de rentrer à la maison !


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